Au début des années 90, l'Espagne avait opté pour une ligue fermée qui s'appelait la SFL (Spain Football League). Douze équipes sélectionnées sur des critères financiers rigoureux avec garantie de sponsors et renfort obligatoire de joueurs américains (minimum 3). Elle comprenait 600 joueurs et 60 arbitres payés. La SFL avait signé un contrat avec la TV espagnole. La moyenne des spectateurs tournait à 3000 par rencontre et montait à 12 000 en play-offs (30 000 en finale).
A l'image de l'Angleterre et l'Italie, la flamme s'est éteinte peu à peu et la SFL a mis la clés sous la porte.
L'originalité de l'experience espagnole réside dans le fait que tous les joueurs amateurs qui n'étaient pas en SFL se sont rabattus sur la ligue régionale Catalane qui était très vivace. A la disparition de la SFL, les équipes catalanes représentaient le plus gros vivier du Pays. L'arrivée d'une franchise NFLE (Dragons de Barcelone) a contribué à accéléré ce phénomène.
En 1995, l'AEFA est crée pour jouer le rôle de fédération et relancer un championnat national. Une ligue baptisée LNFA (Liga Nacional de Futbol Americano) est chargée d'organiser les championnats.
Se rajoute, chaque année, une autre compétition prestigieuse : la Coupe d'Espagne (Copa Espana).